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Qu'est ce que l'hyperhidrose ?
L’hyperhidrose est un terme médical qui désigne le fait de transpirer de manière excessive. Cette hyperhidrose peut être localisée aux aisselles (hyperhidrose axillaire), mains, pieds, visage… ou généralisée. Lorsque la transpiration a une mauvaise odeur, on parle de bromidrose. Les modalités de traitement de la bromidrose sont similaires à celles de l’hyperhidrose en 1ère intention.
A quoi est due l'hyperhidrose ?
La majorité des hyperhidroses localisées sont dites idiopathiques. Cela signifie qu’elles apparaissent spontanément sans être le symptôme d’une maladie grave. Il s’agit alors d’un dysfonctionnement du système nerveux autonome. Malgré l’absence de pathologie associée, elles peuvent être à l’origine d’un préjudice fonctionnel et social important, et altérer la qualité de vie de manière significative.
Les hyperhidroses localisées idiopathiques apparaissent en général de manière précoce (enfance ou adolescence), sont le plus souvent bilatérales et symétriques et sont plus importantes en journée, accentuées par le stress, les émotions, la chaleur… Il est fréquent que plusieurs personnes de la même famille en souffrent.
Certaines hyperhidroses localisées peuvent survenir dans les suites d’un accident ou d’une chirurgie, par traumatisme nerveux.
Les hyperhidroses généralisées peuvent également être idiopathiques, mais sont parfois le signe d’une maladie potentiellement grave : maladie endocrinienne (diabète, thyroïde…), cancers ou leucémies, infections (SIDA, tuberculose…). Une apparition récente des symptômes, la présence de signes associés, le caractère nocturnes des sueurs sont autant d’éléments en faveur d’une origine organique qui devra être confirmée par des examens complémentaires.
Les hyperhidroses localisées idiopathiques apparaissent en général de manière précoce (enfance ou adolescence), sont le plus souvent bilatérales et symétriques et sont plus importantes en journée, accentuées par le stress, les émotions, la chaleur… Il est fréquent que plusieurs personnes de la même famille en souffrent.
Certaines hyperhidroses localisées peuvent survenir dans les suites d’un accident ou d’une chirurgie, par traumatisme nerveux.
Les hyperhidroses généralisées peuvent également être idiopathiques, mais sont parfois le signe d’une maladie potentiellement grave : maladie endocrinienne (diabète, thyroïde…), cancers ou leucémies, infections (SIDA, tuberculose…). Une apparition récente des symptômes, la présence de signes associés, le caractère nocturnes des sueurs sont autant d’éléments en faveur d’une origine organique qui devra être confirmée par des examens complémentaires.
Comment se traite t'elle ?
Excepté lorsqu’une cause est identifiée, comme c’est parfois le cas dans les hyperhidroses généralisées où il faut le cas échéant prendre en charge la maladie sous-jacente ; le traitement vise à stopper les symptômes. Il est le plus souvent suspensif, la récidive étant fréquente à l’arrêt.
Les déodorants permettent de masquer les odeurs uniquement et sont donc peu adaptée.
Le traitement de première intention repose sur les détranspirants composés de sels d’aluminium naturels ou non, à différentes concentrations, permettant une régulation du phénomène de sudation.
En cas d’échec des détranspirants, un traitement par ionophorèse peut être proposé pour l’hyperhidrose des mains et des pieds.
Le traitement de deuxième intention de l’hyperhidrose des aisselles et de troisième intention pour les mains et les pieds est l’injection de toxine botulinique (« Botox »).
Des méthodes plus agressives peuvent être proposées en cas de résistance (rare) à la toxine botulinique : destruction des glandes sudoripares par radiofréquence, ultrasons ou micro-ondes ou chirurgie, voir incision du nerf qui provoque la transpiration (sympathectomie). Il s’agit d’interventions de dernier recours compte tenu des risques inhérents et du manque de recul.
Les déodorants permettent de masquer les odeurs uniquement et sont donc peu adaptée.
Le traitement de première intention repose sur les détranspirants composés de sels d’aluminium naturels ou non, à différentes concentrations, permettant une régulation du phénomène de sudation.
En cas d’échec des détranspirants, un traitement par ionophorèse peut être proposé pour l’hyperhidrose des mains et des pieds.
Le traitement de deuxième intention de l’hyperhidrose des aisselles et de troisième intention pour les mains et les pieds est l’injection de toxine botulinique (« Botox »).
Des méthodes plus agressives peuvent être proposées en cas de résistance (rare) à la toxine botulinique : destruction des glandes sudoripares par radiofréquence, ultrasons ou micro-ondes ou chirurgie, voir incision du nerf qui provoque la transpiration (sympathectomie). Il s’agit d’interventions de dernier recours compte tenu des risques inhérents et du manque de recul.
Les détranspirants à base de sels d'aluminium sont ils dangereux pour la santé ?
Les études sur le sujet sont malheureusement contradictoires et ces produits font polémique.
Les autorités de santé autorisent ces molécules à la vente libre en pharmacie. Ceci laisse à penser que les arguments en faveur d’une potentielle toxicité ne sont pas suffisamment convaincants pour la communauté scientifique, au regard de leur intérêt sur l’amélioration de la qualité de vie qu’ils apportent aux patients souffrant d’hyperhidrose.
Les autorités de santé autorisent ces molécules à la vente libre en pharmacie. Ceci laisse à penser que les arguments en faveur d’une potentielle toxicité ne sont pas suffisamment convaincants pour la communauté scientifique, au regard de leur intérêt sur l’amélioration de la qualité de vie qu’ils apportent aux patients souffrant d’hyperhidrose.
Qu'est ce que la ionophorèse pour l'hyperhidrose des mains et des pieds ?
La ionophorèse est une modalité de traitement de l’hyperhidrose utilisant un dispositif médical qui fait circuler un courant faible à l’intérieur de bacs remplis d’eau du robinet dans lesquels le patient plonge les mains ou les pieds. Le traitement doit être réalisé au cabinet, ou le plus souvent à domicile, plusieurs fois par semaine puis plus occasionnellement. Il est globalement suspensif, les symptômes récidivants à son arrêt. Les effets secondaires possibles sont minimes : irritation, sécheresse ou eczema, et rarement électrocution faible en cas de non-respect des consignes d’utilisation.
Pourquoi la ionophorèse est-elle moins proposée en cas d'hyperhidrose axillaire?
Compte tenu des ses modalités d’utilisation, la ionophorèse est peu adaptée à l’hyperhidrose des aisselles. Des dispositifs avec petites éponges à imbiber d’eau sont disponibles, mais l’efficacité est moins importante et les effets secondaires (brulure…) plus fréquents.
Pourquoi injecte t'on de la toxine botulinique pour traiter l'hyperhidrose ?
La toxine botulinique est un médicament qui permet de relâcher les muscles du visage et qui est utilisé dans de nombreuses indications médicales : spasme musculaire, strabisme, vessie neurologique…
Elle est également très largement utilisée en esthétique dans le traitement des rides en relâchant les muscles responsables de la ride du lion, patte d’oie, front, …
Dans le cas de l’hyperhidrose, les injections vont permettre de bloquer l’excrétion de sueurs par les glandes sudoripares.
Elle est également très largement utilisée en esthétique dans le traitement des rides en relâchant les muscles responsables de la ride du lion, patte d’oie, front, …
Dans le cas de l’hyperhidrose, les injections vont permettre de bloquer l’excrétion de sueurs par les glandes sudoripares.
Comment se déroule la séance d'injection de la toxine botulinique des mains ?Les mains sont injectées de la même manière que les aisselles. Néanmoins, les injections sont beaucoup plus douloureuses du fait de la sensibilité de cette zone anatomique et le risque d’échec est un peu plus important.
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L'effet est il immédiat ?L’action de la toxine botulinique est progressive. Les 1ers effets se feront sentir qq jours après la séance et le plateau sera atteint en 15 jours en moyenne. Rarement une retouche peut être nécessaire, à réaliser avant le 15e jour si une petite zone continue à transpirer.
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Quels sont les risques ?Peu d’effets secondaires ont été décrit sur la zone des aisselles. Il s’agit rarement d’un effet insuffisant voire exceptionnellement nul, ou trop important à l’origine d’un dessèchement.
Sur la zone des mains une petite faiblesse musculaire peut exceptionnellement survenir et pourra régresser une fois l’effet du produit disparu. Un effet secondaire du produit (contamination, dilution, étiquetage…) est également possible en théorie mais n’a jamais été rapporté avec les produits utilisés en France qui sont très contrôlés car soumis à la même législation que les médicaments. |
L'effet est il permanent ?L’effet de la toxine botulinique dure 4 mois en moyenne, 6 mois maximum. C’est à la fois un inconvénient par la nécessité de faire des séances en moyenne 2 fois par an pour maintenir l’effet (certains patients ne viennent cependant qu’une fois par an avant l’été) ; et un avantage car la réversibilité est gage de sécurité en cas d’effets secondaires potentiels.
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